Ma saison 2018, elle se prépare dès aujourd’hui.
Premier objectif : Retrouver mon poids de forme.
Je recherche désormais à minimiser les excès jusqu’à mi-décembre au moins : aucun sucre ajouté à l’exception d’un plaisir sucré en fin de semaine en guise de récompense. Il est vrai que j’ai lâché prise depuis la fin de l’été mais, malgré la hausse de mes actions sur la balance, que cela a fait du bien mentalement ! L’alimentation, au même titre le sommeil, reste un facteur indispensable à la bonne réussite de mes projets sportifs. Je compte sur elle pour aller toujours plus loin, toujours plus haut, toujours plus fort, toujours pour mon propre plaisir. En pratique il faut prendre le temps de cuisiner, et j’aime ça, et éviter donc autant que possible les produits industriels transformés, sucrés, trop gras et trop salés.
Second objectif : Assouplir mes fessiers.
Mes fessiers, mon principal atout envers la gent féminine, est aussi mon talon d’Achille. Depuis de nombreuses années elles sont aussi rigides qu’une barre à mine et cela constitue un handicap car musculairement je me fatigue plus vite et dès lors ma foulée devient très chaotique. Je souffre du syndrome du pyramidal. Aujourd’hui je le sais, il faut que je sois plus discipliné et pratiquer journalièrement des étirements, des assouplissements et faire de l’automassage. J’ai donc toutes les cartes en main pour bien (mieux) faire.
En termes d’entraînements, toujours jusqu’à mi-décembre, j’envisage de courir qu’une seule fois par semaine, tôt le matin à jeun. A titre personnel je m’entraîne 4 à 5 fois par semaine. La natation, le vélo, la marche sportive et le renforcement musculaire sont au programme des autres entraînements.
L’X-Alpine, LE gros morceau !
Ma première partie de saison sera entièrement consacrée au trail, avec comme « dessert » l’X-Alpine du Trail Verbier St-Bernard : 111 km pour une dénivellation positive de 8’400 m. En voilà un profil très alpin ! La course se déroulera au début de l’été, samedi 7 juillet, soit juste avant de partir en vacances pour se reposer en famille et récupérer physiquement et mentalement. Avec l’X-Alpine je crois avoir atteint le summum de ma folie. Ou pas. J’avais déjà couru 87 km en 2016, là j’y ajoute environ 30 kilomètres avec bien plus de grimpettes à « bouffer ».
Qu’est-ce qui m’a convaincu à me lancer dans une telle aventure ?
Le taux d’abandon ! Environ 60 % des participants… Au lieu de m’effrayer, cela a été pour moi l’argument déclenchant mon inscription. Bizarre, non ? Je n’ai jamais abandonné une course car j’ai toujours réussi jusqu’à maintenant à trouver les ressources nécessaires pour avancer. Il ne faut jamais craindre d’être lent, il faut craindre d’être immobile. J’ai envie de tester mes limites, tout en accordant une totale confiance à mon corps qui sait et saura trouver ce qu’il faut là où il faut pour être du côté des finishers. Je n’oublie pour autant pas que l’abandon est une possibilité qu’il faut envisager en tout temps. Il faut savoir garder de la lucidité afin de stopper au bon moment et ainsi ne pas mettre en danger sa santé et son intégrité physique.
Retour de la route en automne.
Après mon 14e Sierre-Zinal, dimanche 12 août, je vais retourner sur la route pour y préparer mon 14e marathon, en principe à Lucerne. En effet, j’avais déjà prévu de le courir en 2016 mais avait dû y renoncer quatre jours avant pour des raisons familiales. Alors cette fois-ci j’espère bien être au départ et à l’arrivée, avec pourquoi pas une bonne surprise au niveau du chrono. Je devrais aussi prendre le départ de Morat-Fribourg avec une petite envie de redescendre en-dessous des 1h15.
Trois défis sportifs.
Je vais aussi me lancer trois défis sportifs, en-dehors de toute compétition. Uniquement pour le fun et pour le plaisir. J’en dirai pas plus maintenant, car les idées sont là mais elles ne sont pas encore clairement définies. Je vous tiendrai de toute façon au courant… 😉
Père à domicile et entrepreneur.
Je suis fier d’être à la fois père à domicile et indépendant dans le milieu du sport. Je ne m’ennuie jamais dans mes activités professionnelles et surtout avec mes 4 enfants qui sont et resteront ma priorité. La course à pied est donc que la plus importante des choses secondaires. C’est à elle de s’adapter à ma vie familiale, et non le contraire. J’organise mes entraînements et mes compétitions en respectant l’équilibre familial. Il m’arrive souvent de m’entraîner avant que les enfants soient levés, ou après qu’ils soient couchés. Un véritable challenge organisationnel pour ne pas accumuler de la fatigue et du stress inutile ! Il est aussi très rare que je sacrifie ma famille les week-ends pour aller m’entraîner. Je ne m’envoie pas de grosses charges d’entraînement, et privilégie plutôt la qualité de l’entraînement. J’accepte le fait de ne pas être aussi performant qu’à l’époque, aussi performant que ce que je suis capable de produire. Et en toute honnêteté, avec mes quatre enfants, pour qui je suis prêt à accorder beaucoup de temps, je suis très heureux de pouvoir encore rester sportivement actif, de bouger quotidiennement. Alors le chrono devient secondaire et franchir une ligne d’arrivée, avec le sourire si possible, est déjà une belle satisfaction personnelle !