Le seul maître à bord de votre bateau, c’est vous-même!

A chaque départ d’une course populaire, on observe inlassablement la même erreur. En règle générale, la majorité des participantes et participants partent toujours trop vite! Comme aspirés par celles et ceux qui les devancent.
Il ne s’agit pourtant pas de la première erreur, mais déjà de la seconde! Avant même le départ de la course, nombreux commettent une première erreur: celle de ne pas s’échauffer. Pour ensuite partir beaucoup trop vite. Conséquence? Notre corps fonctionne un peu comme une voiture diesel. Avec votre véhicule, à froid, si vous faites montez les tours dès les premières secondes, la consommation d’essence explose et le réservoir se vide plus rapidement. Et quand il n’y a plus d’essence, c’est la panne. Et notre corps fonctionne pareillement! Si, sans échauffement, donc à froid, vous vous élancez sur une course et partez (bien entendu) trop vite, votre consommation énergétique sera beaucoup plus haute et votre réservoir sera plus rapidement épuisé. Et quand il n’y a plus « d’essence », c’est la panne…
En discutant avec les athlètes populaires que j’accompagne dans le cadre de mes entraînements individuels et collectifs, j’obtiens souvent la même réponse: « Si je prends le risque de me fatiguer en m’échauffant avant le départ, je crains de ne pas pouvoir arriver à franchir la ligne d’arrivée. ». Or, tout l’intérêt de l’échauffement, c’est de préparer notre corps en vue d’un prochain effort (la course) qui risque d’être plus intense. C’est de le mettre gentiment au travail, de manière progressive. Et là, au moment où le départ sera donné, comme il aura eu le temps de se chauffer, il va pouvoir consommer de manière optimale l’énergie disponible et repousser le seuil de fatigue plus loin dans la course. Au lieu d’être en panne au 6e km, vous le serez au 8e km, voire plus loin, voire encore mieux après la ligne d’arrivée!
Pour cela, respectez encore une dernière consigne. Au départ d’une course populaire, par exemple la 32ème Course des Taleines, samedi 28 septembre prochain à Vulliens, rappelez-vous toujours que vous courez pour vous-même et non pour celles et ceux qui vous accompagnent au coeur du peloton. Le seul maître à bord de votre bateau, c’est vous-même! Ce ne sont pas les autres. Ne vous laissez pas tirer par quelqu’un que vous ne connaissez pas, dont vous ignorez totalement le niveau d’entraînement. Vous seul, vous êtes la meilleure personne, la mieux placée, pour imposer un rythme à votre corps.
Et n’ayez aucun complexe à courir lentement. Plus lentement que celle-ci ou celui-ci. Courir lentement, c’est courir quand même. Votre performance ne doit pas se juger à un chrono, si important à notre société accro à la mesure. Chaque athlète a son histoire et le seul maître à bord de votre bateau, je le répète, c’est vous-même! Par conséquent, ce qu’il faut prioritairement valoriser, c’est tout le cheminement et les efforts que vous avez consentis afin de vous permettre de franchir la ligne d’arrivée.
Et ne l’oubliez jamais…
… »Ne craignez pas d’être lent. Craignez d’être immobile ». #scscoaching
Je me tiens à votre entière disposition pour vous accompagner et vous entraîner en vue de votre prochain objectif!
Sportivement,
Simon