Courir quotidiennement, durant 100 jours au moins, c’est fait! Retour sur cette belle expérience.

10 mars 2020…Peu après l’organisation d’un de mes plus importants objectifs professionnels de l’année, la 2e Nuit du Sport Broyard, organisé sous l’égide de sportbroye.ch, je me suis à nouveau lancé, une année après environ, dans le défi de courir quotidiennement durant 100 jours au moins. En 2019, mon corps avait malheureusement dit stop au 74e jour. Et notre corps, il faut savoir (toujours) l’écouter. Il sait nous transmettre des informations pertinentes, beaucoup plus pertinentes que peut le faire une montre connectée. Pour « valider » une sortie de course à pied, je me suis fixé dans mon esprit de courir 15 minutes au moins. J’en connais beaucoup qui trouvent que cela ne vaut pas la peine d’y aller pour si peu de temps mais, en toute honnêteté, en fonction de nos différentes obligations (privées, associatives, professionnelles), en fonction de la fatigue et de l’envie du jour, en fonction des conditions météorologiques, ce sera toujours mieux (en termes de santé) 15 minutes en mouvement que rien du tout. Donc, pour durer, pour prévenir tout risque de blessures tout en respectant mon corps, qui est aussi accessoirement mon outil de travail, j’ai beaucoup joué sur la durée et l’intensité des sorties en restant attentivement à l’écoute des signaux que m’envoyait mon corps. J’en suis aujourd’hui au 102e jour, mais je n’ai pas tous les jours couru au minimum une heure. De loin pas… Comme je le dis et le répète plus que de raison: “Ne craignez pas d’être lent. Craignez d’être immobile.“ #scscoaching

Et quelle(s) évolution(s) sur le plan physique, physiologique et mental? 

Je me sens plus heureux, plus détendu. Commencer sa journée de manière dynamique, en mouvement, impacte positivement toute la journée, autant physiquement et mentalement. Je profite de cet instant sportif rien qu’à moi, alors que tout le monde dort à la maison et dans le village (ou presque) pour ranger le bordel que j’ai dans ma tête et organiser ma journée. Durant celle-ci, à l’instant où j’écris ce retour d’expérience, je me trouve plus efficace, plus créatif et plus concentré sur tout ce que je dois entreprendre/effectuer. Malgré que, durant l’effort, je fatigue mon corps, d’autant plus que je suis à jeun (ni bu, ni mangé) depuis près de 12 heures (dernier repas de la veille), je me sens beaucoup moins fatigué. Dans les premiers jours du défi, il n’était pas évident de se sortir du lit à 5h20. Aujourd’hui, le réveil sonne, je saute plus facilement du lit, j’enfile ma tenue et j’y vais. Le mouvement fatigue moins que la sédentarité, c’est un fait! Au contraire, le mouvement booste. On a besoin de mouvement pour (mieux) vivre, c’est un fait! Notre corps a besoin de mouvement, et notre esprit aussi. Le mouvement, c’est la vie! Si votre coeur ne bouge pas, vous ne vivez plus… 
Autre aspect, pas désagréable en soi, j’ai abandonné au bord de mes sentiers quelques kilos. Près de 95 kilos au départ…aujourd’hui tout juste sous la barre des 90 kilos. De manière concrète, je n’ai pas changé ma façon de m’alimenter, sauf depuis maintenant 12 jours (on y revient plus bas), mais avec l’enchaînement des sorties, mon métabolisme de base, la consommation d’énergie lorsqu’on est repos, est devenu encore plus énergivore afin de maintenir et entretenir mes fonctions vitales. Attention toutefois, le poids est un indicateur qu’il faut prendre avec des pincettes. Veillez à ne pas faire une fixation sur le chiffre de la balance (et c’est un ancien obèse qui vous le dit). Encore plus intéressant, c’est l’évolution du taux de votre masse sèche (les muscles) et de votre masse grasse (les graisses). 

En route pour 100 jours sans sucre ajouté, sans alcool.


Sans sucre ajouté…Sans alcool…durant 100 jours…J’en suis aujourd’hui au 12e jour. A l’exception du premier jour avec un gros mal de tête, tout se passe étonnamment très bien et c’est tant mieux. J’ai réussi à vaincre et maîtriser mes pensées, qui ne sont au final que des envies et non des besoins. Le risque zéro n’existe pas et je ne suis pas à l’abri de consommer un peu de sucre, par exemple dans un bon pain artisanal, mais je m’accorde cette petite marge de manoeuvre. Comme seconde petite marge, je m’autorise « tout de même » à trois fois un petit écart avec un plaisir sucré de mon choix. Pourquoi? Pour constater par moi-même l’évolution d’un goût sucré dans mon palais. Et j’en suis convaincu, il sera d’autant plus appréciable et apprécie que lorsque le sucre est consommé en excès quotidiennement. Je suis par contre intransigeant sur les autres aliments ultra-transformés, biscuits, etc. Le but premier de l’expérience n’est pas la perte de poids, même si une légère baisse n’est pas à exclure. J’ai d’ailleurs effectué un rapide et bête calcul sur le principe des calories. Les calories, la principale hérésie des régimes qui vous vendent du rêve! Ne vous focalisez pas sur les calories! Si seulement c’était si simple… Chaque calorie ne se vaut pas. Manger 2’000 calories de bananes ou manger 2’000 calories de bonbons dans une journée, ce n’est pas du tout la même chose! La banane a une valeur nutritionnelle, alors que c’est le néant pour les bonbons… 
Enfin revenons-en à mon calcul. Selon une estimation, avant le début du challenge, je consommais en moyenne 60 grammes de sucre par jour. La recommandation journalièr selon l’OMS, en termes de santé publique, est de 25 grammes. Donc, sur ces 12 premiers jours, je me suis économisé la consommation de 720 grammes de sucre par rapport à d’habitude. 720 grammes, soit plus de 2’800 calories, soit à peu de chose près la consommation d’énergie journalière (métabolisme total moyen) pour un homme adulte sportivement bien actif. Personnellement, sans aucun compensation durant la première semaine, il y a eu une petite perte de poids: – 1,3 kg, passant sous la barre des 90 kg. Pour la parenthèse, la dernière fois, c’était en février 2017. Et l’avant-dernière fois, cela devait être en 1998-99, par là, à l’âge de 13-14 ans, alors en pleine période d’adolescence et en surpoids.
Par conséquent, pour que le poids se stabilise, d’autant plus que la consommation d’énergie est maintenant plus basse alors que la dépense d’énergie est toujours aussi intense, il va falloir user de petites stratégies pour compenser cette différence avec par exemple un plus grand apport que je vais très certainement aller chercher et trouver dans les sucres naturels comme les fruits, le miel ou encore les dattes.

Je vous remercie pour votre lecture. L’échange et le partage, c’est aussi bon pour la santé. Et je me nourris également de ça. Alors n’hésitez pas à m’encourager, à me critiquer à me questionner, à partager vos propres expériences!

Amicalement et sportivement.

Simon

Le seul maître à bord de votre bateau, c’est vous-même!

A chaque départ d’une course populaire, on observe inlassablement la même erreur. En règle générale, la majorité des participantes et participants partent toujours trop vite! Comme aspirés par celles et ceux qui les devancent.
Il ne s’agit pourtant pas de la première erreur, mais déjà de la seconde! Avant même le départ de la course, nombreux commettent une première erreur: celle de ne pas s’échauffer. Pour ensuite partir beaucoup trop vite. Conséquence? Notre corps fonctionne un peu comme une voiture diesel. Avec votre véhicule, à froid, si vous faites montez les tours dès les premières secondes, la consommation d’essence explose et le réservoir se vide plus rapidement. Et quand il n’y a plus d’essence, c’est la panne. Et notre corps fonctionne pareillement! Si, sans échauffement, donc à froid, vous vous élancez sur une course et partez (bien entendu) trop vite, votre consommation énergétique sera beaucoup plus haute et votre réservoir sera plus rapidement épuisé. Et quand il n’y a plus « d’essence », c’est la panne…
En discutant avec les athlètes populaires que j’accompagne dans le cadre de mes entraînements individuels et collectifs, j’obtiens souvent la même réponse: « Si je prends le risque de me fatiguer en m’échauffant avant le départ, je crains de ne pas pouvoir arriver à franchir la ligne d’arrivée. ». Or, tout l’intérêt de l’échauffement, c’est de préparer notre corps en vue d’un prochain effort (la course) qui risque d’être plus intense. C’est de le mettre gentiment au travail, de manière progressive. Et là, au moment où le départ sera donné, comme il aura eu le temps de se chauffer, il va pouvoir consommer de manière optimale l’énergie disponible et repousser le seuil de fatigue plus loin dans la course. Au lieu d’être en panne au 6e km, vous le serez au 8e km, voire plus loin, voire encore mieux après la ligne d’arrivée!
Pour cela, respectez encore une dernière consigne. Au départ d’une course populaire, par exemple la 32ème Course des Taleines, samedi 28 septembre prochain à Vulliens, rappelez-vous toujours que vous courez pour vous-même et non pour celles et ceux qui vous accompagnent au coeur du peloton. Le seul maître à bord de votre bateau, c’est vous-même! Ce ne sont pas les autres. Ne vous laissez pas tirer par quelqu’un que vous ne connaissez pas, dont vous ignorez totalement le niveau d’entraînement. Vous seul, vous êtes la meilleure personne, la mieux placée, pour imposer un rythme à votre corps.
Et n’ayez aucun complexe à courir lentement. Plus lentement que celle-ci ou celui-ci. Courir lentement, c’est courir quand même. Votre performance ne doit pas se juger à un chrono, si important à notre société accro à la mesure. Chaque athlète a son histoire et le seul maître à bord de votre bateau, je le répète, c’est vous-même! Par conséquent, ce qu’il faut prioritairement valoriser, c’est tout le cheminement et les efforts que vous avez consentis afin de vous permettre de franchir la ligne d’arrivée.
Et ne l’oubliez jamais…
… »Ne craignez pas d’être lent. Craignez d’être immobile ». #scscoaching
Je me tiens à votre entière disposition pour vous accompagner et vous entraîner en vue de votre prochain objectif!
Sportivement,
Simon
 

L’extraordinaire pouvoir de la régularité

Comme à mon habitude, je vais vous parler de moi, de ma propre expérience. Pas que j’adore ça, me mettre avant, mais parce que tout mon coaching repose exclusivement sur les expériences (positives et négatives) que j’ai pu vivre à travers ma passion de la course à pied. Mon coaching, c’est une incroyable opportunité de pouvoir partager ma passion de la course à pied avec les autres (et vous), c’est me nourrir de tous ces contacts et toutes ces relations que je construis jour après après jour, semaine après semaine, année après année. Et rien ne vaut la pratique, même pas la théorie! Je m’épanouis dans ce rôle-là, et quand il fait beau comme aujourd’hui, mon « bureau » extérieur est le plus magnifique des lieux de travail.

Je me suis lancé à l’automne 2017 dans un projet sportif à titre indépendant: sportbroye.ch, la plateforme web du Sport Broyard, qui répertorie toutes les activités sportives qu’il est possible de pratiquer au coeur de la Broye vaudoise et fribourgeoise. Pour minimiser le risquer financier, et surtout pour garder en sécurité ma famille (femme et mes quatre enfants), on a décidé que Madame augmentait son taux de travail (à 100%) et que Monsieur assurait la gestion familiale. Génial, un père à domicile, d’autant plus que mon bureau de travail est à côté du séjour et que j’ai la possibilité de travailler à peu près n’importe quand. Je suis devenu un as du zapping: tantôt travail, tantôt famille…
Résultat de course? Vous l’imaginez, très peu de temps pour s’entraîner de manière spécifique en vue d’un objectif sportif. Soyons bref et concis: de 6.30 à 20.30 au moins, à quelques rares exceptions, impossible de me lancer dans un entrainement (de course à pied). Je me retrouvais dans la configuration de la personne qui trouve l’excuse du travail, de la gestion familiale pour ne pas (plus) bouger. Et pourtant…

81/84, et ça continue…

Depuis le 28 février dernier, je cours (presque) tous les jours.  Après 72 jours consécutifs, trois jours de régénération ont été nécessaire après une semaine « torride » au niveau professionnel. Moins de sommeil, moins bonne hygiène de vie (alimentation)… Bref, mon corps a crié/prié pour un peu de repos et je l’ai écouté. Etre toujours à l’écoute de son corps. Votre corps parle, et généralement toujours à bon escient. Mais tout de même, le ratio « 81/84 » reste très bon, alors même que je m’occupe de la famille tout en travaillant sur un projet professionnel très prenant et engageant. Mais alors comment fait-il, Monsieur Chappuis?

Mon unique but, c’est la régularité. J’ai besoin de bouger journalièrement pour mon bien-être et mon équilibre parce que…

Courir, c’est ranger le bordel qui est dans ma tête

Lorsque je peux bouger, je me sens mieux dans mon corps et mon esprit, je me sens en meilleure forme et plus efficace dans ma vie professionnelle/privée. Alors je cours (presque) tous les jours. Peu importe le temps, peu importe la vitesse (« Ne craignez pas d’être lent. Craignez d’être immobile »), je cours. Je vise de courir 15 minutes au moins. Cela semble pas beaucoup, mais c’est déjà mieux que rien du tout. Et croyez-moi cela arrive souvent!

Pour pouvoir courir, comme je suis bien occupé entre 06.30 et 20.30 au moins, alors je me lève plus tôt. Réveil entre 05.20 et 05.45, et je pars marcher/bouger/courir. Ou, moins souvent, car je travaille souvent jusqu’à 22.00, je m’en vais trotter aussitôt que les enfants sont lit, à partir de 20.30. Et voilà que je suis dans une dynamique positive, avec une très belle régularité. Une régularité que j’ai aussi imposé à mon sommeil et mon alimentation.
Résultat des courses? Je bouge plus, j’accumule de la bonne fatigue, mais par rapport à avant, je suis beaucoup moins fatigué, j’ai de l’énergie à revendre tout au long de la journée et mon humeur est au top!
Merci la régularité!

Je suis régulier dans mes entraînements, mais cela reste difficile (voire impossible) pour moi de s’entraîner en vue d’un objectif sportif spécifique. Alors j’ai lâché prise et m’entraîne uniquement pour me maintenir en bonne forme. C’est l’objectif numéro un. Je ne ferme pas la porte à quelques courses annuelles, où je vais généralement m’y inscrire sur un coup de tête, par envie et plaisir d’y participer. Ce fut le cas ces deux dernières semaines. J’ai couru au Défi du Vignoble, de Cully à la Tour de Gourze, ainsi que hier à Moudon en tant que seconde étape du Tour du Pays de Vaud.
Et, oh surprise! Le chrono reste secondaire mais, en y jetant un oeil le lendemain matin, je constate qu’il s’agit à chaque fois de mon record personnel sur ces deux parcours, et très largement. Il faut encore savoir que je cours sans montre, sans rien. Je cours en étant à l’écoute de mon corps, à l’écoute de mon coeur, mes poumons et mes jambes. Et je respecte ce qu’ils me disent.

En conclusion, je cours pour moi-même, à l’envie et sans me prendre la tête sur les entraînements à mettre en place en vue de tel ou tel objectif. C’est le plaisir qui prédomine. Et, au final, la combinaison « régularité-plaisir » semble être une stratégie efficace, même si faut-il le rappeler que le chrono reste pour moi secondaire. Mais cela reste intéressant pour moi, pour apprendre à me connaître et à connaître mon corps, et peut-être pour vous aussi.

Alors, merci à qui? Merci la régularité!

Pensez-y! La régularité est l’un des principes de base en vue de toute progression! Pas besoin de courir des heures, pas besoin de courir vite. Courez très régulièrement…et vous verrez!

Amicalement et au plaisir!

Simon.

 

 

La sieste, mon nouvel objectif?

Constamment à la recherche d’une bonne forme générale, afin d’être aussi efficace que possible tout au long de la journée, à devoir gérer toutes mes affaires entre vie familiale (et nos quatre enfants) et une vie professionnelle engageante, je me fixe plusieurs objectifs journaliers. Ceux-ci ne sont pas uniquement sportifs, jugez par vous-même: courir et/ou marcher 15′ au moins, faire du gainage, jeûner entre le souper et le petit-déjeuner, lire avant extinction des lumières, s’imposer une régularité dans mes cycles de sommeil…  La liste est plus longue, actuellement composée de 12 petits objectifs… 😉

Et si, dès aujourd’hui, la sieste devenait un de ces objectifs journaliers?

La sieste, elle est recommandable à tous et ses effets bénéfiques sur la santé sont établis. Ceux qui la pratiquent gagnent en productivité et efficacité dans leurs activités. Au Japon, par exemple, certaines entreprises ont d’ailleurs installé des salles dédiées à cet usage pour leurs salariés.

La sieste courte, entre 15 et 30 minutes au maximum, elle est avant tout relaxante. Il s’agit d’un épisode de sommeil lent léger qui entraîne dans le cerveau la production d’ondes relaxantes bienfaisantes et qui permet de récupérer sans sombrer dans le sommeil profond. Le cœur ralentit, la respiration également, et au réveil, les capacités de vigilance et de concentration sont restaurées, tout comme l’humeur et les performances cérébrales. Cette mini sieste rend donc plus productif!

Je me réjouis de « dormir » pour être plus efficace! 😉 Plutôt cool, non? Au même titre que l’activité sportive, la sieste semble représenter un partenaire de choc afin d’entretenir (encore plus) ma bonne forme générale, mon équilibre et mon bien-être actuel. En outre, avec des journées qui débutent régulièrement à 5h20, par une sortie de course à pied (à jeun), et se terminent vers 22h30, une bonne petite sieste permettrait de faire cette intéressante coupure en milieu de journée tout en évacuant le stress (déjà) accumulé. Objectif principal: la qualité de vie!

Et vous, pratiquez-vous la sieste?

Quand l’entraîneur bouscule les habitudes…

Dans mon rôle d’entraîneur et motivateur sportif, principalement en course à pied et en Trail, je suis là pour bousculer vos habitudes, bousculer votre routine, pour vous faire quitter lorsqu’il le faut votre zone de confort.

Et je n’ai pas peur de sacrifier quelques heures de sommeil…rien que pour vous! 😉
J’en ai le parfait exemple en ce samedi matin 6 avril. Je suis et j’accompagne Mark, de Moudon, dans ses objectifs (sportifs) depuis plus de trois années. Autant vous dire qu’une confiance mutuelle et de réels liens amicaux se sont construits entre nous. Cette année, il est ambitieux et se prépare à dépasser pour la première fois les 100 km dans une compétition sportive (Oui, il aime les longues distances). Autre envie de sa part, c’est celle de prendre le départ à jeun et…pieds nus. Un incroyable challenge que je respecte entièrement! A moi de composer avec ces variables  afin de lui offrir un accompagnement de qualité et qui répondent à ses attentes.

Alors, aujourd’hui, je lui ai proposé, et il a accepté, une sortie longue à…4.30 du matin! Pourquoi? Pour que Mark s’habitue et habitue surtout son organisme à courir à cette heure-là, heure à laquelle il prendra le départ de son objectif principal! Cette fois-ci, en raison des conditions enneigées, il s’est épargné les pieds mais, tout comme moi, a couru la totalité de la sortie, presque deux heures complètes, à jeun, sans aucun ravitaillement en cours de route.

En termes de préparation, je pense effectivement qu’il s’agit d’une bonne idée de le faire ainsi. Prenons l’exemple d’une personne qui prendra le départ de Sierre-Zinal à 5.00 du matin. Cette personne peut effectivement effectuer tous ses entraînements en fin de journée, il sera tout de même capable d’atteindre son objectif. Il n’y a aucun doute là-dessus. Par contre je suis convaincu qu’il peut être optimal de s’entraîner de temps en temps à l’heure à laquelle aura lieu votre course afin de vous y habituer et de permettre à votre organisme de s’y adapter.

SCS Coaching, peu importe l’heure, est à votre disposition pour bousculer vos habitudes et, n’oubliez pas…

Ne craignez pas d’être lent. Craignez d’être immobile.

Amicalement.

Simon

Sierre-Zinal, ma course de coeur, victime de son succès

Chers amis,

Sierre-Zinal, j’en suis tombé amoureux. C’était en 2003. J’avais 18 ans, tout juste sec derrière les oreilles. C’était ma première course de montagne, c’était ma première course tout court. Et je n’ai pas été déçu. Depuis cette année-là, j’y suis revenu chaque année, à l’exception de 2004 et 2012 en raison de problèmes physiques. Sinon j’ai toujours été là pour vivre une « expérience » somptueuse à travers un décor de rêve, à travers le Val d’Anniviers. Aujourd’hui à la tête d’une tribu de 4 enfants, le deuxième dimanche du mois d’août est surligné en couleur dans l’agenda et vive l’escapade familiale!!! 😉
Mais voilà… Sierre-Zinal est victime de son succès, victime de sa réputation. Comme le marathon de New York, les gens s’y précipitent aujourd’hui parce que c’est la course de montagne à faire, « the race to run ».
Dès midi, en à peine quelque 45 minutes, tous les dossards « Touristes » ont trouvé preneur. Mais Dieu sait que je n’aime pas ce système. J’ai honteusement participé activement à ce spectacle car il me tient à coeur de continuer mon histoire sur Sierre-Zinal où je vais pouvoir écrire un 15e chapitre le 11 août prochain!
Je mène une piste de réflexion, pour l’année 2020. A l’instar d’un marathon de New York, ne pourrait-on imaginer un système qui garantit des dossards aux fidèles coureurs, qui sont là depuis des lustres, à définir le nombre d’éditions qui leur ouvriraient ce privilège, sans devoir se précipiter sur un ordinateur à un instant T pour tenter de s’y inscrire. Quelque part, ce serait récompenser celles et ceux qui sont là depuis fort longtemps, qui quelque part font partie de l’âme et l’histoire de Sierre-Zinal.
Je ne critique en aucun cas votre organisation. Comme écrit plus haut, vous êtes la principale victime de votre succès. Je donne une piste de réflexion pour les années futures.
Dans tous les cas je me réjouis de prendre un 15e départ le 11 août prochain, en forme ou moins forme, peu importe, car j’ai toujours du plaisir à évoluer face aux cinq quatre mille.

Mars 2019, 100% course à pied

Au début du mois de mars, je me suis donné comme challenge de courir tous les jours du mois, 15 minutes au moins. Je n’était pas du tout certain d’y arriver mais…j’y suis arrivé!!!!

Sur les 31 sorties, 14 ont été réalisées très tôt le matin, totalement à jeun. Sinon, on en trouve quelques-unes le soir, quelques-unes à midi et quelques-unes en accompagnement de mes coachings/entraînements avec mes athlètes.

Une des clés de cette réussite, c’est d’être constamment à l’écoute de son corps! Il y a eu de la fatigue, physique et/ou mentale. Parfois, cette fatigue, n’était pas principalement dû à l’activité sportive mais plutôt lié à un stress professionnel. Par exemple, j’ai eu couru « que » 15 minutes, tel un escargot. On appelle ça de la récupération active… 😉
Courir lentement, c’est courir. 
Courir 15 minutes, c’est mieux que zéro. 

Courir, c’est aussi un outil pour « doper » son efficacité (professionnelle). Lorsque mon cerveau fume d’idées, et il y en a, la course à pied (comme tout autre activité physique et/ou sportive, d’ailleurs) contribue à remettre de l’ordre là-bas dedans. Lorsque j’ai l’impression d’accumuler les problèmes, je reviens souvent d’une session de course à pied avec des solutions!

Et la série continue…

Nous sommes le 1er avril et, à 6h10, ma première foulée a été lancée pour valider mon 32e jour consécutif avec une sortie de course à pied! Pas longtemps, 15 minutes de marche puis 17 minutes de course à pied en mode « tortue », mais une tortue dynamique sur ses pattes! 😉
Jusqu’où mon corps est-il capable de m’emmener? Jusqu’à 100?!? Peut-être. Peut-être pas. L’avenir nous le dira.

Bon début de semaine, à votre entière disposition en cas de besoin et n’oubliez pas…

…Ne craignez pas d’être lent. Craignez d’être immobile. 

Mes jambes en tremblent encore!

« Mon coaching, je le construis sur la base de mon vécu, de mes expériences. » C’est marqué noir sur blanc, sur la page d’accueil de mon site internet scs-coaching.ch.

J’apprends grâce au terrain, et j’apprends sur le terrain! La théorie c’est bien, mais rien ne saurait remplacer la pratique. Et j’en sais quelque chose.

Depuis 18 mois je suis indépendant à temps plein. Et je crois que j’en ai appris bien plus durant cette période qu’en plus de 10 années de carrière professionnelle. Autant dire qu’ils sont bien loin les très beaux concepts théoriques qu’on a tenté de m’enseigner durant ma formation universitaire en économie d’entreprise.

L’expérimentation, c’est la clé du succès et de l’apprentissage!
J’accorde un énorme crédit à l’expérimentation, tant sur le plan professionnel que sportif. Je teste beaucoup de choses, puis je me fais mon propre avis. Si cela fonctionne, tant mieux. Si cela ne fonctionne pas, j’apprends. Voilà comment se construit mon coaching et mon accompagnement en course à pied et/ou en Trail.

Habituellement, les lundis matins, c’est coaching! Aujourd’hui, exceptionnellement, l’agenda était libre. Alors j’en ai profité pour tester un entraînement que j’ai imaginé pour certains de mes athlètes (avec objectif trail). Mes jambes en tremblent encore. C’est validé! L’entraîneur doit toutefois veiller à trouver  l’équilibre parfait, en termes de charge d’entraînement, en respectant/tenant compte de quatre principes de base en vue de la progression optimale de l’athlète:
régularité – progressivité – variation – plaisir. 

Avant de faire faire quelconque entraînement, je le teste toujours! Car j’ai ce besoin de savoir ce que vivront mes athlètes durant l’entraînement. J’ai ce besoin de connaître et ressentir la même chose qu’eux lorsqu’ils seront dans l’effort. Lorsqu’ils débutent l’entraînement, je sais toujours ce qu’ils vont endurer, les difficultés auxquelles ils seront confrontés. C’est la base de mon coaching par expérimentation!

Je travaille sur la base de mes ressentis. Je ne travaille (presque) jamais avec des gadgets technologiques (montres connectées, cardio, etc.). Je suis comme ça. Je sais qu’il y a celles et ceux qui ont besoin de rigueur, qui recherchent à courir selon un plan rigoureusement codifié. Et heureusement, il y a des entraîneurs plus compétents que moi dans ces domaines-là.
Par contre, pour celles et ceux qui se reconnaissent à travers ma philosophie de la course à pied, qui ont envient de progresser tout en se laissant courir, je me tiens à disposition pour créer un premier contact, échanger et discuter de vive voix, puis décider ensemble si nous avons envie de faire un bout de chemin en prenant la même direction.

Le plaisir, c’est le coeur de votre performance!

Ne craignez jamais d’être lent, craignez d’être immobile. 

Montreux Trail Festival, 2017.

Simon, entraîneur et motivateur sportif, toujours de bonne humeur!

Être entraîneur et motivateur sportif, j’aime me présenter ainsi car je ne suis pas fan du terme générique de « coach sportif », c’est d’avoir cette capacité à transmettre à l’athlète (populaire) ce plaisir du mouvement, toujours dans la bonne humeur et ce, peu importe les circonstances!

En effet, en ce jeudi 14 mars sur le coup de 17.00 h., je me retrouve au centre de badminton à Yverdon-les-Bains, face à mon groupe collectif de la HEIG-VD (Haute Ecole d’Ingénierie et de Gestion du canton de Vaud). J’ai réellement plaisir à les entraîner deux fois par année, surtout que j’ai étudié (2 ans) et travaillé (5 ans) là-bas. Je suis un peu comme « à la maison ».

Pour ce troisième entraînement de notre session printanière, il pleut comme vaches qui pissent. Je le répète très souvent, mon bureau « extérieur » est le plus extraordinaire des bureaux. Mais parfois, comme ce 14 mars 2019, il l’est beaucoup moins! Mais il faut y aller quand même, par respect de ce gens qui comptent sur moi pour les faire bouger dans la bonne humeur et la convivialité. D’ailleurs, ils sont là. Pas tous, mais je ne suis pas seul au rendez-vous. Merci la synergie de groupe. Seul chez soi, tout le groupe aurait pratiquement renoncé face à ces bidons de flotte…

Un bon entraîneur et motivateur sportif doit savoir maintenir une bonne humeur générale au sein du groupe, même si le temps est plus propice à charogner, qu’on a froid et qu’on a plutôt envie d’être bien au chaud avec son thé/chocolat chaud. On fait rigoler, on encourage et on applaudit! Je me surprend même à faire le grand enfant en sautant dans les gouilles afin de gicler celles et ceux qui font un grand détour pour préserver leurs chaussures de running… 😉

19h30, retour à la maison. Je me précipite sous la douche chaude pour réchauffer corps et esprit. Je suis fatigué mais heureux, car j’ai le sentiment d’avoir réussi à transmettre et préserver cette bonne humeur au sein de mon groupe malgré des conditions exécrables. Mission accomplie!

La journée n’est pas terminée pour autant. Je pars presque dans l’enchainement pour donner un de mes entraînements de condition physique, renforcement et gainage (ou appelez-moi ça du cross training). Ici la météo n’a aucun impact puisque nous nous entraînons à l’intérieur mais qu’importe… Le froid a su fatiguer mon corps et mon esprit, mais je ne le montre pas. Au contraire, et c’est là tout le professionnalisme, je montre un visage positif et dynamique en tentant de transmettre à tous mes participants mon plaisir d’être avec eux, en train de leur partager ma passion pour le mouvement.

J’aime mon job, en restant à votre entière disposition.

Bonne fin de semaine et excellent week-end!

Simon, entraîneur et motivateur sportif.

 

Au mois de mars, j’ai envie de courir tous les jours!

Deux mois ont passé depuis le début de l’année. Je poursuis mes nouvelles habitudes, même si celles-ci ont été moins rigoureusement tenues durant le mois de février.

J’essaie de bouger quotidiennement avec comme objectifs: marcher 20 min. au moins, du gainage, des pompes et deux autres exercices de renforcement (chaise et jumping jack). Taux de réussite: 75% et plus. Bien!

Je continue à ne pas manger, ni boire, dès la fin du repas du soir jusqu’au petit-déjeuner du lendemain. Parfois il m’est même arrivé de jouer les prolongations jusqu’à midi. Et je continue à m’entraîner au réveil, entre 3 à 5 fois par semaine. Toujours énormément de plaisir et je me sens vraiment bien (dans mon corps et mon esprit) et en forme pour la suite de la journée.

Je n’ai par contre pas du tout atteint mes objectifs en ce qui concerne la consommation de sucres ajoutés. Mais comme je suis très actif, plus qu’avant, cela n’est pas bien grave… et cela n’a aucune incidence sur le poids. Au contraire, je continue inlassablement à me rapprocher de mon poids de forme. En janvier, j’avais abandonné 3 kg au bord de la route. En février, j’y ai encore laissé 1,7 kg.
4,7 kg en moins pour sa forme générale et pour « performer », c’est énorme! Pour m’en rendre compte il m’a suffi de prendre un médecine-ball de 5 kg dans les bras, et visualiser le fait qu’avant il fallait transporter ça à chaque foulée, à chaque montée…

Et quels objectifs pour le mois de mars?

En mars, j’ai envie de courir tous les jours! Je ne parle pas de faire des séances d’une heure et plus. Non. Je parle de courir tous les jours, 15 min. au moins, soit environ 2,5 km et plus. Je ne parle pas non plus d’intensité, tant que je coure. Courir lentement, c’est courir! Et je suis convaincu que ce rythme journalier, signe de régularité, sera bénéfique pour mon endurance générale, pour mon bon équilibre.
Et, bien entendu, je maintiens les autres objectifs qui sont déjà en place!

Je réponds aussi à la question que certains d’entre vous m’ont posé et qui était: si tu cours/bouges autant, c’est que tu vises très certainement un objectif sportif pour cette année 2019, non?
Il faut savoir, et je ne le cache plus, que j’ai de moins en moins envie (et le besoin) de participer à des compétitions (j’ai participé à 5 épreuves en 2017, à seulement 3 épreuves en 2018). Je ne dis pas que je ne vais plus le faire. Mais, aujourd’hui, si je bouge, cours, marche, nage, roule, c’est avant tout avec l’objectif de se maintenir en bonne forme, en bonne santé, et être aussi performant que possible, sur le plan professionnel on s’entend.

Maintenant il y a toujours de grandes chances de m’apercevoir de temps à autre avec un dossard épinglé mais…Si vous m’apercevez au coeur d’un peloton, vous aurez la certitude que je ne me serai pas préparé spécifiquement pour ladite course. J’y serai pour mon plaisir, et très certainement inscrit en dernière minute sur un coup de tête…Avec ou sans corde à sauter… 😉 Mais attention, fou comme je suis, je suis parfaitement capable de m’inscrire sur place à une petite course régionale comme à un ultra-trail… 😉

Au plaisir de vous lire et/ou vous entendre, et à votre entière disposition pour vous accompagner et/ou vous entraîner en course à pied!

Amicalement.

Simon.